Réunion publique à l'université Paris 8 à saint Denis (93), suivie d'une demande auprès de la préfecture du renouvellement de la carte de séjour de certain étudiants étrangers, pénalisés par la grève de l'année passée.
12 prisonniers politiques sont aujourd'hui encore détenus par le gouvernement mexicains. Leurs condamnations sont de 10 à 112 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement contre la construction d'un second aéroport sur leurs terres collectives.
Début août 2009, le premier "camp action climat" s’est déroulé sur le sol français, à Notre-Dame-des-Landes, non loin de Nantes. L’initiative s’inscrit dans la mobilisation en préparation du sommet de Copenhague sur les changements climatiques, en décembre. Elle fait aussi écho à la résistance locale contre un projet d’implantation d’un d’aéroport à la place de ces landes forestières. 82 exploitations agricoles sont menacées. Plusieurs centaines de personnes ont ainsi tenté de relier mobilisation internationale, réflexions, autogestion, lutte locale et mode de vie en adéquation avec ces combats.
. Le jeudi 29 janvier en France, 2.5 million de personnes ont manifesté dans 225 villes du pays. (comprenant les colonies) La mobilisation de 300 000 personnes dans les rues de Paris a bien été la plus importante de ces 20 dernières années. La protestation était adressée avant tout contre la politique de Sarkozy. Tous les syndicats et corps de métiers ainsi que les étudiants et lycéens étaient présents pour défendre le statut des emplois, des retraites, des services publics, de la protection sociale, des sans papiers… Il semblait même que chaque manifestant avait sa raison propre.
Par la présentation de ses photos ci-dessous, « Soflou » nous partage son regard sur cette « France qui se lève tôt » descendue dans les rues de Paris. Les visages y émanent la joie, le dynamisme, l’union, la force, la tendresse, la révolte et les multitudes de couleurs qui représentent ce qui est aujourd’hui notre peuple sur ces terres appelées France .
clique sur la flèche au milieu de l'image pour voir défiler les photos:
video de Notlibertas, Kontrolre-moto, Coeur vrai en résistance Ne hais pas les médias crées les libres !
Du 26 décembre au 5 janvier, le festival de "La Digna Rabia" (La Digne Rage) a eu lieu au Mexique organisé par le mouvement zapatiste et "la Otra Campana" (l'autre campagne)*. Il s'est déroulé en trois parties : A Iztapalapa, banlieue de Mexico, 3000 visiteurs ont pu assister à : - la présentation sous forme de stands de 236 collectifs et associations partageant leurs actions menées pour la construction d'un monde où il y ait une place pour tous. - des tables de discussion où les intervenants de divers recoins du monde ont témoigné de leurs organisations dans la lutte et des agressions imposées par le néolibéralisme. - des concerts de musique en tous genres débordants de joie et rage de vivre A Oventik, dans la région du Chiapas, territoire zapatiste, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, s'est célébré le 15ème anniversaire du soulèvement armé et la libération des zapatistes (1er janvier 1994).
A San Cristobal de Las Casas, ville principale du Chiapas, plus de 2000 personnes ont assisté à des forums ou diverses organisations d'une vingtaine de pays du monde ainsi que le commandement de l'armée zapatiste ont partagé avec simplicité leurs pensées et expériences de luttes contre le capitalisme. Le rapport à la terre, les échanges simples et joyeux, les relations d'entraide, la solidarité, l'action volontaire individuelle, l'organisation collective de luttes spontanées et autonomes, le partage des connaissances, l'écoute et le respect de la parole et des idées sont les principes qui ont été régulièrement évoqués durant le festival comme des besoins urgents, essentiels et fondamentaux pour se libérer du capitalisme et donner force à la lutte. L'idée que nous n'avons pas besoin de partager toutes et tous les mêmes idées, ni être d'accord sur tout pour lutter ensemble et construire un monde où cohabitent différents mondes est l'un des piliers de la lutte proposée par les zapatistes et l'Autre Campagne*. Nous sommes tous invités à prendre part dans la luttes contre la destruction capitaliste depuis la où nous sommes et de la façon qui nous plaira. (voir discours de la « 6ème déclaration de la Foret de Lacandonne » ** )
Cette video animation presente le texte d’invitation ecris par les zapatistes.
L'EZLN organise un Forum International de lutte contre le capitalisme.Celui-ci se déroulera au Mexique du 26 décembre 2008 au 5 janvier 2009. Dates et lieux des manifestations et rencontres se feront : • du 26 au 29 décembre 2008 dans la ville de Mexico • du 29 décembre 2008 au 1er Janvier 2009 au Chiapas dans un "Caracol" ou centre administratif zapatiste.(Ce 1er janvier 2009 sera célébré le 15ème anniversaire du soulèvement armé et de la libération des zapatistes). • Du 2 au 5 janvier 2009 dans la ville de San Cristobal de las Casas au Chiapas.
Déjà 154 groupes organisations ou collectifs provenant de 26 états du Mexique et 82 "du reste du monde" soit 25 pays ont déjà confirmé leur présence et leur participation.
Des stands seront tenus par les différents groupes actifs dans la lutte anticapitaliste sous toutes ses formes afin de présenter leurs travaux.
Des discussions sont programmées sur les thèmes des quatre roues du Capitalisme : Exploitation, expropriation, répression et mépris.
Expositions, actes culturels et festivités musicales sont aussi au programme.
Seront présents: Paysans sans terre du Brésil, Confédération des Travailleurs d'Iran, Ouvriers de Solano (Argentine), Collectifs anarchiste, punk et libertaire de la ville de Mexico, Brigada Callejera (collectif des travailleurs et travailleuses sexuelles de la ville de Mexico), Congrès Indigène des Peuples du Mexique, Olivier Besancenot (Nouveau Parti Anticapitaliste, France) seront présentés les messages respectifs de la prisonnière politique Gloria Arenas ainsi que des prisonniers politiques d'Atenco.
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Ci-dessous le bilan du dernier Congrès National Indigène des peuples du Mexique, qui s'est déroulé du 28 au 30 novembre 2008 à Chimalaco, Etat de San Luis Potosi (Mexique)
XXIII Assemblée plénière du Congrès National Indigène.
Nous, les peuples, nations et organisations indigènes, réunis sur les terres communales nahuas de Chimalaco, dans l’Etat de San Luis Potosí au Mexique, actuellement en lutte pour la récupération de nos terres ancestrales et en proie à la répression des riches propriétaires terriens et agricoles, ainsi que de l’Etat mexicain,
MANIFESTONS que :
Il existe, depuis toujours, une guerre d’extermination à notre encontre, dont l’objectif est le pillage de nos territoires et de notre richesse. Pour parvenir à ses fins, l’Etat a impulsé une série de mesures basées sur le mépris. Nous, les peuples indigènes, tentons de résister à cette offensive à travers la mise en place d’un système d’organisation sociale fondé sur l’autonomie : le mécanisme le plus efficace pour la défense de notre droit à exister. Seul l’exercice de l’autonomie permettra aux peuples indigènes de se renforcer comme tels et de favoriser, en même temps, la constitution de liens de solidarité entre les peuples et secteurs de la société avec qui nous partageons la colère envers l’Etat néolibéral.
Notre assemblée plénière a conclu que la défense de nos identités passe inéluctablement par la récupération de nos traditions culturelles, de nos ressources naturelles et en particulier du maïs, origine de notre civilisation et cadeau que notre terre mère nous a offert pour que nous puissions vivre. Pour ces raisons, nous nous opposons aux OGM et aux technologies qui détruisent notre environnement et portent atteinte à toute forme de vie.
NOUS NOUS PRONONÇONS :
- Contre la politique de répression que l’Etat et les propriétaires terriens ont mise en place contre les communautés indigènes, en particulier ici, à Chimalaco, dans l’Etat de San Luis Potosí, - contre l’invasion de nos territoires et la destruction de nos formes de vie et de notre système d’organisation, - contre la criminalisation de toute forme de résistance sociale, - contre l’esprit de confusion et de division que répand l’Etat sur les terres communales de Miramar, Etat de San Luis Potosí, en encourageant la création d’un groupe de paysans opposés aux intérêts de la communauté, - contre la tromperie que représentent les programmes d’aide de l’Etat, comme PROCEDE et FANAR, utilisés à des fins de pillage des villages indigènes, - contre la persécution et la criminalisation des peuples qui utilisent l’autonomie comme un moyen de contrôle de leurs territoires et d’application de leur droit inaliénable à la terre, et donc, à la vie, - contre les megas projets industriels, comme celui qu’ils prétendent mettre en place dans la région du lac de Zirahuén, dans l’Etat de Michoacán et qui se traduirait par la construction d’un immense complexe touristique financé par le capital national et international et promu par le mauvais gouvernement de l’Etat de Michoacán. Il en résulterait une grave atteinte aux us et coutumes des communautés de la région ainsi qu’à l’environnement, - contre la décision émise par le Tribunal Supérieur d’Agriculture, le 26 août dernier, de ne pas reconnaître la propriété des territoires ancestraux des Wixaritari, Etat de Durango, qui ont pourtant mené une lutte acharnée pour obtenir la reconnaissance du statut de leurs terres.
NOUS SOUTENONS :
- La décision de Santa Catarina Cuexcomatitlán, Etat de Jalisco, d’une part de refuser le projet de construction de route entre Amatitán, Bolaños et Huejuquilla et d’autre part de promouvoir des projets d’éducation autonome concernant les métiers de la forêt, - la décision de San Sebastián Teponahuaxtlán, Etat de Jalisco, de lutter contre les concessions privées, accordées par les autorités locales, pour administrer la gestion de l’eau dans cette municipalité, - les autorités communautaires du village d’Ayotitla, Etat de Jalisco, dans leur lutte contre les entreprises minières transnationales, - le Conseil National Populaire de Oaxaca, « Ricardo Flores Magon », à San Isidro Aloapán, Cacalotepec et Santa María Yaviche et nous dénonçons la persécution de Miguel Cruz Moreno, accusé d’avoir assassiné Brad Will. De la même façon, nous exigeons que soient créées les conditions nécessaires pour le retour de Raul Gatica Bautista, actuellement exilé.
NOUS SALUONS :
- L’anniversaire de la radio communautaire Ñoondá de Xochistlahuaca, Etat de Guerrero, - les communautés du Chiapas, zapatistes et non zapatistes, et dénonçons la répression constante qu’elles subissent.
NOUS DEMANDONS :
- que justice soit faite pour les victimes des massacres d’Acteal et de Chincultic, - l’annulation de tous les projets miniers ainsi que de tous ceux qui prévoient la privatisation de nos ressources naturelles.
NOUS PROPOSONS la construction d’une nouvelle société où l’on puisse vivre avec dignité et où l’impunité ne soit pas règle commune pour les puissants.
NOUS SALUONS, enfin, l’anniversaire de l’Armée Zapatiste et nous appelons tous les peuples, tribus et nations du monde à participer au Festival de la Digne Rage qui se déroulera les 26, 27, 28 et 29 décembre 2008 à México et jusqu’au 5 janvier 2009 au Chiapas.
CONGRES NATIONAL INDIGENE JAMAIS PLUS UN MEXIQUE SANS NOUS !
Traduction: Marion, Organisation "vientos de abajo"
Alors que les médias internationaux dénoncent les trafiques de drogues au Mexique, en omettant de dire que les plus impliqués dans celui-ci à travers le monde sont toujours les hauts responsables gouvernementaux; l'information sur les actes de violence du gouvernement mexicain contre sa propre polulation ne sort pas des frontières du Mexique. Transmettre cette information c'est déja résister contre l'impunité de ce gouvernement, c'est aussi ouvrir aux peuples mexicains la possiblité de recevoir un soutien internationnal. L'information joue un role important sur la scène politique comme sur celle de la solidarité entre les peuples. Deviens acteur politique et solidaire en transmettant cette information.
Les photos suivantes sont tirées des journaux nationaux et médias indépendants relatant la répression du mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2008 dans la région de Morelos (Mexique).
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Depuis déjà 57 jours, les enseignants de la région de Morelos au Mexique sont en grève afin de faire entendre leur refus des accords de l'"ACE" "Alliance pour la Qualité de l'Education" (le nom des lois est souvent bien ironique !). Il s'agit d'un traité réalisé et signé par la Banque Mondiale ; c'est à dire les grandes compagnies qui dirigent ce monde et maintenant même notre éducation...(Coca-Cola..Pepsi, Telmex,Bimbo,etc...). Le traité de l'ACE est anti-constitutionnel car il compromet la gratuité de l’education, servant les bénéfices des grandes compagnies au détriment et aux frais de la population.
Des groupes d'enseignants représentants les différentes zones de la région campent jours et nuit sur la place centrale de la ville de Cuernavaca, demandant l'ouverture du dialogue avec les représentants politiques concernés, dont, entre autre Marco Antoño Adame (Gouverneur de la région), Josephine Basquez Mota (Ministre Régional de l'Education) et Elba Esther Gordillo (Ministre National de l'Education). Jusqu'à présent, bien que les médias nationaux annoncent le contraire, l'ouverture du dialogue n'a pas été acceptée de la part des politiques.
Le jeudi 9 octobre, après une manifestation du corps enseignant dans la ville de Cuernavaca, certains d'entre eux se dirigèrent vers la commune de Xoxocotla, répondant à une invitation des parents d'élèves pour un soutien de leur mobilisation. En effet, cette association de parents d' élèves réalisait depuis quelques jours le blocage de la circulation de la route proche de leur commune. Ceux-ci, ayant reçu de la part du gouvernement un avis d’expulsion, avaient invité le corps enseignant à se joindre à leur protestation consistant en un acte de présence pacifique. Lorsque les enseignants sont arrivés, pour se joindre à une centaine de manifestants, ils se sont retrouvés pris en embuscade par environ 2000 grenadiers se dirigeant vers eux et faisant actes de violence. Des hélicoptères survolant de près les manifestants jetaient des bombes de gaz lacrymogènes empêchant la fuite de ces derniers. Plusieurs parents et enseignants furent détenus de façon arbitraire, recevant différents types de mauvais traitements et tortures de la part des "forces de l'ordre". Ont étés enregistrés jusqu'à aujourd'hui: un acte de viol, plusieurs personnes aux pieds gravement brulés pour avoir été forcés par la police de marcher pieds nus sur les pneus qu'avaient brulés les manifestants et 18 détenus souffrants de blessures provoquées par les coups reçus des policiers (cou, côtes et bras cassés). En effet, alors que les manifestants s'étaient dispersés, les forces armées ont poursuivit leurs exactions pendant la nuit et jusqu'au matin suivant. Trois chars de l'armée firent leur entrée dans la commune de Xoxocotla où les manifestants avaient trouvé refuge. Les grenadiers entrèrent dans les maisons, faisant preuve de violences et agressions physiques sans faire de distinctions entre les manifestants et les villageois. Ce même type de situation répressive s'est aussi déroulé durant ces mêmes jours dans les communes de : Jonacatepec, Amayuca, Axochiapan, Cuatro caminos, et Tres Marias.
Le traitement des enseignants ainsi que de la population de ces communes a révolté une partie des habitants de ces communes qui, depuis, se sont joint à la lutte, marquant ainsi leur soutien et leur présence au sein des manifestations. Les enseignants de la région de Morelos restent stupéfaits et indignés de la seule réponse que le Gouvernement leur a donné : L’envoi des forces majeures de l'armée ayant recu l’ordre d’attaquer usant la violence.
Les enseignants continuent jusqu'à ce jour, leurs campements sur la place principale de la ville de Cuernavaca étant installés de manière permanente.
Les manifestations demandant le dialogue sur le traité de L'ACE et la défense de l'Education libre et gratuite se sont intensifiées depuis ces évènements, comprenant en moyenne trois marches d'ampleurs importantes par semaine (chacune variant autour des 3000 personnes), où se réunissent, étudiants, professeurs, parents d'élèves et divers groupes associatifs.
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C'est à Port Moody commune jouxtant la ville de Vancouver au Canada, le dimanche 21 septembre lors d'un événement festif préliminaire aux Jeux Olympiques d'hiver prévu sur ces terres pour 2010 qu'un groupe de manifestants s'est fait entendre demandant l'annulation de ces Jeux Olympiques. La festivité fait partie d'une tournée intitulée « the Canadian Pacific spirit train » annonçant 10 représentations dans différentes communes du Canada. Il s’agit réellement d'un train qui traversera le pays mais « pacifique » le groupe « anti Olympic » nous informa qu'il ne l’est pas tant que ca. Alors que plusieurs groupes de musique étaient programmés à jouer sur une scène à l'air libre agencée dans un wagon du train, plusieurs manifestants prirent la parole à l'aide d'un mégaphone pour expliquer les raisons de leur opposition à l'organisation des JO d'hiver à Vancouver. Ils dénoncèrent l'appropriation illégale du gouvernement Canadien des terres non cédées par les peuples indigènes, ainsi que le projet de dévastation de versants entiers de montagnes, déforestant des dizaines de milliers d'arbres pour la construction des complexes sportifs et pistes des sports d'hiver. Le groupe « Anti Poverty » (Anti-pauvreté) unis à la lutte contre la réalisation de ces JO fit savoir que depuis la programmation des JO à Vancouver la ville a perdu 850 logements à bas prix et l'itinérance a augmenté de 1500 personnes et que l'augmentation de ces chiffres est estimée à plus du double jusqu'à 2010. Ils dénoncèrent aussi l'importante augmentation de l’industrie de la prostitution, du trafic de femmes ainsi que la violence envers elles qui sera engendrée par la concentration touristique et industrielle que provoqueront les JO Les manifestants qui prirent la parole dénoncèrent aussi: l'augmentation de la répression policière à l'approche des JO, le détournement des impôts des citoyens ainsi que l'endettement de la province au profit des JO et non des propres citoyens de la ville, la corruption dans le domaine du dopage des athlètes, et l'implantation invasive de grande compagnies transnationales responsables de la destruction massive de l’environnement (humains compris) et qui seront les plus grands bénéficiaires de l'organisation des JO.
Les manifestants tentèrent de couvrir l'écoute du concert en frappant sur des casseroles avec des cuillères, scandant les slogans de « Home not Games »(des logements pas les Jeux!) ou « No Olympics on stolen native land ! » (pas de Jo sur les terres volees des indigenes) Alors qu'un chanteur indigène prévu dans la programmation se mit à chanter des manifestants lui criaent « shame on you you are a sale out!» (honte à toi, tu es un vendu!) et d'autres lui faisaient signe de s’unir plutôt à leur lutte que de vendre son art aux Colonisateurs. Le groupe anti Olympique bloquait la vue de la scène en étendant leurs banderoles et c'est lors d'une bousculade avec les caméramans des mass-médias qu'un jeune manifestant d'une vingtaine d'années tomba au sol et fut presque instantanément emmené par la police sans raison explicable. Un groupe de personne suivi les policiers qui porterent le détenu jusqu'au véhicule où il fut enfermé puis emmené. Certains et certaines personnes de ce groupe interrogeaient en vain les policiers sur la raison de cette arrestation. Une femme manifestante d'une quarantaine d'année présente dans cette agroupement fut soudain retenue par des policiers qui l'emmenèrent après lui avoir liees les mains dans le dos par des menottes. L'explication obtenue cette fois de l'un des policier à la cause de cette arrestation fut « Seulement a elle nous lui dirons la raison de son arrestation » Après avoir manifesté durant deux heures, les activistes se retirèrent pour reprendre leur protestation devant le commissariat où les deux détenus étaient en garde à vue. Leur libération fut obtenue à la tombée de la nuit pour faute d'accusation. Le groupe « Anti Olympique» prevoit de continuer a manifester leur opposition lors de chacune des prochaines date de la tournee du « Pacific train » ainsi qu' avec frequense et conviction jusqu'aux dates prevues des jeux Olympiques d'hivert de 2010 au Canada.
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C’est au Mexique a « San Cristobal de las Casas », ville capitale de la province Chiapas, que s’est deroule du 14 au 17 decembre 2007, le forum «Antisystemique» organize par l EZLN in memoriam a « Andres Aubry ». Sur ces quatres jours ont pris la paroles les differents Intervenants suivants: Gustavo Esteva - Ricardo Gebrim - Francois Houtart John Burger - Jean Robert - Gilberto Valdes Naomi Klein - Yves Lesbaupin - Silvia Marcos Enrique Dussel - Pablo Gonzalez Casanova - Peter Rosset Boaventura de Sousa santos Jorge Alonso - Jerome Bashet Jorge Santiago - Comandante Moisés - Sub comandante insurgente Marcos
Tous les intervenants de ce colloques furent unanimes dans leur vision du systeme capitaliste en tant que guerre en soi et qu’il est urgent et nessecaire de s’organiser pour resister a celle-ci en s’organisant autrement. Celle-ci detruits peuples, environnement, et cultures. (c’est a dire tout)
Durans ces Quatre jours le Sub comandante Marcos presenta un discours intitule « Ni le centre ni la peripheri » qu’il prononca en sept parties. Le sept est un chiffre important dans de nombreuses traditions indigenes d’Amerique (comme les sept directions: Nort, Sud, Est, Ouest, le Haut ou Cosmos, le Bas ou Terre mere, le Centre ou chacun de nous), de meme la referance a certaines couleurs pour l’intitule de ces discours marque la relation etroite de son auteur avec les cultures indigenes d’Amerique. Le sub commandant Marcos termine son discours comme un appel a l’aide a un soutien actif de ceux qui se sentirons concernes, pour faire face a la menace de mort que vivent actuellement les zapatistes au quotidien et a la vague d’intensification de la repression qui s’annonce. Le gouvernement Mexicain developpe depuis les dernieres elections presidentielle une politique enorme de militarisation du territoir et plus particulierment encerclants les teritoires zapatistes. Les menaces et actes de repression sanglantes envers les zapatistes et de la part du gouverment se sont deja intensifies durans ces deux dernieres annees.
«Parce que pour nous tous et nous toutes, les zapatistes, le problème théorique est un problème pratique. » Sub com Marcos
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Qui sont les Zapatistes ?
Il s’agit d'un groupe important de paysans pauvres et indigènes Mayas de la région du Chiapas au Mexique. Depuis une trentaine d'années ils se sont organisés afin de se libérer du système esclavagiste dans lequel les riches propriétaires terriens les avaient maintenus depuis l'arrivée des colons, il y 500 ans. Par leur soulèvement armé en 1994, ils se sont fait entendre du gouvernement mexicain et des médias internationaux. Ils ont ainsi récupérés les terres des mains des riches propriétaires proposant une répartition équitable. Ces-derniers surpris par l'importance de cette organisation paysanne on préférés quitter leurs terres. Dés lors les zapatistes la travaillent de façon collective dans le respect de leurs traditions. Suite au soulèvement armé un dialogue s'est établie entre les zapatistes et l'ordre gouvernemental du Mexique. Celui-ci a abouti a la signature des accords de San Andrès (1996) engageant le gouvernement à respecter les droits indigènes. Celui-ci a par la suite refusé de reconnaître son engagement et les accords n'ont jamais étés appliqués. Déçus des trahisons subies de la part de l'odre gouvernementale du Pays, les zapatistes développent leur propre système d'éducation, de santé et de législation. Ils s'organisent de façon autonome refusant toute intervention de l'état ainsi que l'implantation du capitalisme sur leurs terres. Ce choix de vie les oblige à résister aux agressions et menaces quotidiennes perpétuée par le gouvernement mexicains (ou “mal govierno”, "mauvais gouvernement" comme ils le nomment).
La parole “simple et humble” des zapatsites n'exigeant que le droit de vivre dignement du fruit de leur travail dans le respect de leurs traditions, a généré des groupes de soutien à leur cause à travers le monde. Le territoire zapatiste est divisé en 5 zones ayant chacune son centre d’organisation autonome ou “caracol” (traduction littérale: “escargot”) où se réunit respectivement leur “Assemblée de Bon Gouvernement”. Celle-ci sera composée d'un groupe de villageois volontaires originaires de divers communes de la zone attitrée et qui se chargerons pour 6 mois de gérer l'administration des affaires de leur gouvernement. Le système de gestion du peuple zapatiste est une démocratie sans chef ni représentant du pouvoir, les décisions ne sont pas basées sur l'imposition de la volonté de la majorité mais par une décision prise en consensus. La politique zapatiste est basée sur la non-violence mais face aux agressions et menaces quotidienne, ainsi que l'implantation de base militaire du gouvernement mexicain encerclant leur aujourd'huu leur territoire, ils possède encore leur armée autonome qui continue à s'entraîner clandestinement. Etant donné que la hiérarchie est jusqu'à present l'organisation la plus éfficace en terme de gestion d'armée. celle-ci possède en effet ses "commandants" constitué d'indigène, et ses "sous-commandants". Le sous-commandant Marcos est lui un "métis" originaire de la capitale de Mexico ou il fut enseignant après avoir étudié en Espagne. Ils a fait parti du groupe des 5 premières personnes à l'origine de l'organisation ainsi que du fondement de l'union des paysans indigènes se réclamant aujourd'hui "zapatistes".
RENCONTRE DES FEMMES ZAPATISTES AVEC LES FEMMES DES PEUPLES DU MONDE - 2007 –
Ces rencontres se sont déroulées du 27 décembre au 1er janvier 2008 au caracol de “La Garrucha” qui est situé à l’orée d'une commune zapatiste entourée de végétation abondante, et à deux heures de camionnette de la première ville. Les habitants de cette commune vivent dans des petites cabanes en bois dont le sol est en terre battue, le toit en tôle ondulée et les murs faits de planches en bois entre lesquelles passe la lumière du jour. Ils cuisinent au feu de bois et dorment dans des hamacs ou à même le sol. Pour l'occasion des rencontres, de grandes cabanes dortoirs ont été réalisées dans l'enceinte du caracol ainsi qu'un espace de campement destiné à recevoir les visiteurs. Un hangar fut aménagé comme auditorium afin de recevoir le meeting des femmes zapatistes avec les femmes du monde. Chaque jour des rencontres, environ 200 femmes zapatistes y prenaient place pour rencontrer les femmes du monde. Les hommes étaient conviés à rester à l'extérieur, les prises de paroles étant sonorisées pour s'entendre aussi en dehors de l'auditorium. Les hommes étaient aussi invités à soutenir les rencontres des femmes en prenant part aux activités d'intendance. De 9h du matin à 9h du soir, les femmes zapatistes passaient sur l'estrade par groupes représentant différentes zones géographiques ainsi que les 5 “Assemblées de Bon Gouvernement”. Le porte parole de chaque groupe nous présentait à tour de rôle leur témoignage, proposant un temps de réponse aux questions du public après leur intervention. Il y eut même deux témoignages donnés par de jeunes enfants. Certaines femmes zapatistes qui ne parlant pas l'espagnol étaient aidées par une compagne traductrice, mais la majorité d'entre elles s´exprimaient suffisamment bien dans cette langue, s'excusant cependant pour leur humble pratique de celle-ci. Ces femmes Mayas ont pour langue maternelle divers langues issues de cette culture: Tzeltal, Tzotzil, Tojolabal, Chol . Au fil de leurs témoignages, ces femmes nous expliquèrent leurs conditions de vie avant la récupération de leurs terres, ainsi que leur mode de vie actuelle. Elles nous parlèrent aussi de l´entrée en contact des différentes nations indigènes de la région Chiapas afin d'organiser ensemble leur soulèvement, la récupération de leurs terres et de leur liberté. Elles nous témoignèrent comment cette organisation ne peut s'expliquer sans la reconsidération de la femme, l'abstention de l'alcool, et du développement conscient du concept de “compagnons de lutte” forgeant une total solidarité entre ces peuples. En effet en ces temps d'organisation de leur lutte les hommes étaient conscients de l'importance de la participation à part entière des femmes à leur soulèvement ainsi que le travail en union avec elles. Avant le soulèvement de 1994, leurs peuples étaient forcés de travailler aux taches agricoles pour les riches propriétaires terriens qui les payaient presque rien. Ceux ci leur déduisaient de leur salaire la location de leur espace d'habitation, leurs vêtements de travail, et une partie de leur salaire leur était souvent payée en alcool. Ce système les maintenait en perpétuel endettement envers le propriétaire et les dettes se transmettaient à chaque génération. Ces fermes agricoles étaient généralement vendues incluant les travailleurs indigènes. Les propriétaires pratiquaient en toute impunité : tortures, châtiments, viols, et meurtres. Les indigènes vivant généralement retirés des villes avaient difficilement accès aux soins médicaux. Quand cependant après de longues heures ou journées de marches ils arrivaient à l’hôpital, les services leur étaient fréquemment refusés pour simple discrimination raciale. La scolarité proposée aux indigènes dans les écoles communales était donnée par des instituteurs métis venant des villes. Ceux ci discriminant et dépréciant les cultures indigènes ainsi que leurs langues. La méthode d'éducation y était violente, sévère et injuste et les jeunes filles subissaient une plus forte discrimination. Un uniforme et autre matériel étaient exigés aux enfants; cela représentait un budget trop élevé pour que ces familles puissent offrir une complète scolarité à tous leurs enfants. Les filles étant destinées à devenir « femmes au foyer » ne suivaient que rarement une scolarité complète. Aujourd'hui les "promoteurs d'éducation" des communes Zapatistes se forment entre eux aux méthodes d'enseignement respectant leur mode de vie, langue et culture, ainsi que le rythme et l’origine des enfants. Les zapatistes s'auto forment de la même façon á la pratique de la médecine. Ils ont aujourd'hui leurs propres centres de soins et hôpitaux au sein de leurs communes. Ceux-ci ; tout comme les écoles ; manquent énormément de ressources mais sont d'accès libre et gratuit sans discrimination. Les femmes zapatistes nous témoignent que leur mode de vie actuel est toujours très pauvre et rudimentaire, mais elles estiment très clairement vivre plus dignement et libres qu'avant leur propre soulèvement ou même que sous les conditions actuelles imposées par le gouvernement mexicain. Elles comprennent que le capitalisme est basé sur l'exploitation d'êtres humains, le vol des ressources naturelles, l'injustice et la répression. Elles sont convaincues de leur choix de résistance à ce système et ainsi qu'en leur mode de vie indépendant. Elles reconnaissent que leur organisation est toujours en construction, apprentissage et amélioration et elles sont heureuses d'y participer à part entière en tant que femme.
http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=197 ci-dessus une page ou apparaissent de nombreux liens de sites sur les themes suivants: pages et radios zapatistes presse et site d'infos alternatives musiciens, asso et artistes solidaires a cette lutte commite de solidarite avec les zapatistes mouvement social lutte d'emmancipation et critique sociale autonomie indienne en Amerique sites libertaires ONG commite d'observation des droits de l'homme
Novembre 2007, Dans la commune de "Zirahuen", région de Michuacan au Mexique, se réalise sur quatres jours les deuxièmes "Rencontres des jeunes pour l'autonomie". Un groupe de jeunes adhérants à "la Otra Campaña" (l'Autre Campagne*) organisent cet évenement afin de tisser des liens entre les groupes d'actions anticapitalistes du pays, et échanger leurs connaissances et témoignages de pratiques autonomes. Durans ces rencontres "le campement pour l'autonomie" réalise une manifestation à travers le village afin de soutenir et faire connaitre la situation d'expropriation des terres commununales dont souffre actuellement cette communauté indigène et paysanne. Dernièrement le gouvernement fédéral et local à voulu faire de ces terres une marchandise capitaliste détruisant culture et environnement. Les habitants s'organisent de facon autonome afin de défendre leur culture, traditions, et territoir et s'opposent aux projets immobiliers, touristiques ou de sur-exploitation des sols comme l'agro-industrie ou plantations d'avocats.
* "L'autre campagne" ou "otra campaña" est une iniciative de l'EZLN, invitant tout groupe, individu, ou organisation au Mexique et à travers le monde à s'unir pour lutter contre le captitalisme afin de présèrver peuples, cultures, et ressources naturelles. Unir forces et actions sans s'organiser sous forme de parti politique, sans objectif de prise de pouvoir et sans autre volonté unanime que de construire "un monde ou cohabitent différents mondes !" Pour plus d'information lire: http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=250 "sixième déclaration de la forêt lacandone" discours de l'EZLN traduit au francais sur ce site du CSPCL (Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte)